18 février 2019
Le taux de prévalence contraceptive qui tournait autour de 8% en 2005 a « plus que doublé grâce à beaucoup d’efforts et d’investissements qui ont permis d’arriver à de tels résultats » a souligné Marième Mady Dia Ndiaye.
Ajoutant que ces efforts en matière de réduction de la mortalité maternelle, néo-natale et infanto-juvénile ont abouti grâce à « l’accompagnement des partenaires techniques et financiers ». Docteur Ndiaye s’exprimait lors d’un atelier d’évaluation des activités menées et de projection sur les perspectives.
Elle signale que l’EDS-Continue (Enquête Démocratique et de Santé Continue) de 2010 et 2011 révélait que le taux de mortalité maternelle était de 392 pour 100 000 naissances vivantes, et celle de 2017 faisait état de 236 décès pour 100 000 naissances vivantes. Pour ce qui est de la mortalité infanto-juvénile, de 72 décès pour 1000 naissances vivantes, en 2011, l’EDS-Continue révèle un chiffre de 56 décès pour 1000 naissances vivantes en 2017.
D’après Mme Ndiaye, « les résultats positifs ont été possibles grâce à l’implication de plusieurs acteurs comme les religieux, les communicateurs et autres franges de la société ».
« Chez les enfants de moins de cinq ans, c’est la mortalité néo-natale qui met du temps à descendre, puisque de 2010-2011 à maintenant, on a eu juste une réduction d’un point. Mais nous sommes en train de voir quelles sont les actions correctrices qu’il faut mener améliorer les chiffres », a-t-elle indiqué.
Elle a particulièrement salué la collaboration des religieux qui ont surtout permis d’avoir « une interprétation harmonisée » pour une meilleure compréhension de ce que la religion dit sur la planification et, globalement, sur la santé pour lever nombre de barrières de toutes sortes.
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