6 octobre 2020
Dans la mise en œuvre du projet de plaidoyer pour la promotion des droits en santé sexuelle et de reproduction des personnes handicapées et autres personnes vulnérables dans les sept arrondissements de la commune de Toviklin, le réseau WILDAF/FEDDAF-Bénin a, avec l’appui financier de ABPF/Consortium, organisé vendredi à Toviklin un atelier d’évaluation des besoins des cibles visées par le projet en matière de santé sexuelle et de reproduction.
C’est pour donner aux personnes handicapées et autres personnes vulnérables la possibilité d’être au premier rang des efforts visant à garantir des changements de politique et de pratiques publiques de la part du pouvoir public et des leaders communautaires que WILDAF/FEDDAF-Bénin œuvre pour la promotion des droits en santé sexuelle et de reproduction des personnes handicapées et autres personnes vulnérables dans la commune de Toviklin. A cette troisième rencontre avec la trentaine de participants issus de l’échantillonnage de soixante bénéficiaires à la précédente séance, les échanges se sont focalisés dans un premier temps sur des informations pertinentes sur l’ampleur des pratiques qui préjudicient aux Droits en Santé Sexuelle et de Reproduction des Personnes Handicapées et autres personnes (DSSRPH).
Pour amener les participants à s’imprégner des facteurs locaux à risques élevés qui mettent en péril la pleine et effective jouissance des DSSRPH, les participants avec l’aide de la Vice-Présidente de WILDAF-Bénin, Mme Marie-Claire Dègnon, ont passé en revue les conséquences socio-sanitaires d’une activité sexuelle précoce des adolescents(es) et jeunes, de l’avortement clandestin et de la planification des naissances.
Toujours au cours de l’atelier précise la Vice-Présidente, les besoins de personnes handicapées en âge de procréer seront identifiés de même que le secteur intéressé par la cible et ce qu’il faut faire afin que la jouissance des droits des personnes handicapées soit une réalité dans le Couffo et au Bénin.
Procédant à l’ouverture de l’atelier, le Premier Adjoint au Maire de la Commune de Toviklin, Théophile Sotodji, a indiqué que le handicap n’est pas une fatalité. Selon lui, ce n’est pas parce qu’on est handicapé qu’on n’a plus droit à rien ou qu’on n’a pas ses devoirs. Les handicapés travaillent aussi comme les personnes bien portantes. Comme les autres, ils ont des devoirs et ils ont également des droits. Tout en remerciant WILDAF-Bénin pour avoir pensé aux handicapés dans ses actions, le Premier Adjoint au Maire a laissé entendre que les handicapés constituent une couche à laquelle on ne taille pas d’importance.
Il a exhorté les participants à bien réfléchir afin de ressortir les problèmes auxquels ils sont confrontés parce que, précise-t-il, quelqu’un qui veut vous aider et ne sait de quels maux vous souffrez ne saura ce qu’il faut vous faire. Pour rappel, le projet a pour objectif global d’amener les autorités techniques et politico-administratives de Toviklin à prendre des mesures incitatives au respect et à la protection des droits en santé sexuelle et de la reproduction des personnes handicapées et autres personnes vulnérables.
Publié le 05-10-2020 dans ABP
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