Les échanges autour du thème « Briser les barrières pour assurer l’inclusion des jeunes » ont ouvert, hier, à Dakar, le débat de la 7ème réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou.
En introduisant le sujet, M. Mabingue N’Gom, Directeur régional UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a précisé que les jeunes, de par leur poids démographique, représentent un énorme potentiel pour le développement de l’Afrique. D’où l’impérieuse nécessité d’investir dans l’éducation, l’emploi décent, la bonne gouvernance et la santé des jeunes et adolescents, en mettant un accent particulier sur l’éducation sexuelle complète, les services de santé sexuelle et reproductive de qualité adaptés à leurs besoins et respectant les principes de droits et équité. L’atteinte de l’objectif 5 de développement durable de l’ONU (parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser les femmes et les filles) rappelle M. Ngom, passe par l’élimination des mariages des enfants et des grossesses précoces, principales causes de taux élevé de la mortalité maternelle et infantile. Il s’agit également de garantir la réalisation du droit de ces jeunes à participer à la vie politique, économique et sociale de leur communauté et à faire librement des choix éclairés concernant leur sexualité et leur santé en matière de reproduction, sans discrimination, violence ou coercition.
A ce propos, des jeunes représentants le Bénin, le Mali, le Niger et le Sénégal ont, à l’unisson, affirmé leur exigence d’être désormais à la fois acteurs et partenaires influents, dans leurs communautés et pays des prises de décision les concernant, dans un contexte global de capacitation et de redevabilité.
A leur tour, des partenaires techniques et financiers ont esquissé des perspectives pour un meilleur partenariat avec les jeunes dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et programmes répondant à leurs besoins ainsi que dans le financement des investissements à haut impact sur les jeunes.
Kossi N’bouké