Plus de 346 millions de nos francs ! C’est le montant de l’appui octroyé par l’UNFPA à travers le gouvernement canadien au Ministère de la Santé et de l’action sociale. Un appui qui entre dans le cadre de l’amélioration de la santé et du bien-être des femmes et des adolescents du Sud du Sénégal. La cérémonie de remise a eu lieu hier, mardi 18 février au siège du ministère de la Santé et de l’action sociale.
Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) a réceptionné hier, mardi 18 février, un lot d’équipements et matériels composé de 15 voitures pick up, de groupes électrogènes, de tentes, du matériel électroménager, de coiffure, de restauration et de transformation agricole.
D’un montant de 346 827 880 F CFA, ce financement de l’UNFPA est destiné à cinq régions médicales du Sénégal et va contribuer à l’amélioration de la santé et du bien-être des femmes et des adolescents du Sud.
Selon la représentante résidente de l’UNFPA au Sénégal Cécile Compaoré Zoungrana, « ce financement représente le deuxième lot de matériel acquis en 2019 et entre dans le cadre d’une aide financière de 8,5 milliards de FCFA du Gouvernement du Canada pour une durée de 5 ans, de 2018 à 2022 ».
Ces matériels et équipements aideront les régions médicales et ONG partenaires à mieux faire face aux défis auxquels elles sont confrontées, notamment dans le domaine de l’accès des filles et des femmes au service de la santé sexuelle et reproductive, de la lutte contre les violences basées sur le genre, à travers la mise à l’échelle de stratégies innovantes comme les clubs de jeunes filles, les écoles de maris entre autres
Mme Zougrana.
Et de poursuivre : « le déploiement de ce matériel constitue une condition essentielle pour atteindre les trois résultats transformateurs que sont zéro grossesse non désirée, zéro besoin non satisfait, zéro violence basée sur le genre».
Pour le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal, cette action vise à améliorer la performance des agents et le renforcement des systèmes dans lesquels ils travaillent.
« Ce financement s’inscrit dans la pérennisation de vos multiples interventions mises en œuvre, pour réduire la morbidité et la mortalité maternelle et néonatale, ainsi que les besoins non satisfaits en planification familiale », a souligné le ministre Abdoulaye Diouf Sarr à l’endroit du partenaire.
Il a en outre incité sur l’impératif de la fonctionnalité du réseau national de formations sanitaires soins obstétricaux et néonatals d’urgence dont la résolution des gaps requiert selon le ministre la mobilisation de toutes les parties prenantes.
Mardochée PRÉCIEUX
Publié le 19-02-2020 dans Sud Quotidien