Dans le cadre de lancement du projet pour la prise en compte des besoins des jeunes et adolescents dans le nouveau plan national de planification familial au Burkina Faso, un atelier est organisé ce 23 novembre 2020. Cet atelier de 72h vise à renforcer la capacité des jeunes à participer aux instances de décision dans l’élaboration du nouveau plan national de planification familiale.
Avec l’avènement des plans d’action nationaux budgétisés, on a remarqué que c’est une opportunité extraordinaire pour nous assurer que les besoins des adolescents et des jeunes font partie et on ne peut pas élaborer un plan en l’absence des premiers concernés. Pour nous, la participation significative des adolescents et des jeunes est absolument cruciale et nous œuvrons dans ce sens pour aider les jeunes à pouvoir être à la table des décisions pour apporter leur pierre à l’édifice, déclare Ginette HOUNKANRIN , Directrice Adjointe Pays de Pathfinder International.
Elle indique que l’avènement des plans d’action nationaux budgétisés constitue une opportunité extraordinaire pour eux de s’assurer que les besoins des adolescents et des jeunes font partie.
Faire des jeunes des décideurs
Cette formation va permettre d’outiller davantage les jeunes pour leur permettre d’être à la table des décisions et donner leur point de vue. Le rôle des jeunes dans l’élaboration du nouveau plan de planification familial, c’est de s’assurer qu’il y a assez de financement pour eux et que toutes les stratégies qui seront élaborés pour atteindre les jeunes soient des stratégies qui sont bâties sur des évidences, explique la Directrice Adjointe Pays de Pathfinder International.
A l’adresse des jeunes, Ginette HOUNKANRIN , affirme, vous devez vous assurer que vous avez les ressources financières qu’il faut et également que les activités et stratégies qui sont dans ce plan répondent au besoin des jeunes et permettent un accès équitable au service des adolescents et jeunes.
Pour Ida Kagoné, Directrice pays de HP-plus la tenue de cet atelier doit faire en sorte que chaque jeune soit le porte-parole des autres jeunes. Qu’ils aient la capacité et faire en sorte qu’au niveau de la revue et l’élaboration du plan, les jeunes soient là et qu’ils disent de quelles types d’activités ils auront besoin et qui seront porteuses de résultats. Comment arriver à un moment au les jeunes sont capables et n’auront pas besoin du ministère, cela est notre objectif, dit-elle.
Il serait question au cours des trois jours de renforcer la capacité et de doter les jeunes d’un plan de plaidoyer qui puisse assurer leurs participations effectives au processus d’élaboration du plan de la planification familiale. Dans une approche participative, les parties prenantes vont identifier les activités, le porteur de la voix.
Pour Charles Zoubiré, chargé d’études au Secrétariat Technique de l’Accélération de la Transition Démographique, cette formation revêt une grande importance dans la mesure où elle permettra le maintien des acquis du plan antérieur et permettra aux jeunes de documenter, suivre et animer et démontrer les résultats d’une stratégie efficace de plaidoyer de la planification familiale.
Nafisiatou Vebama
Publié le 23-11-2020 dans Infowakat