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Plaidoyer pour une meilleure prise en compte de la santé reproductive des jeunes et adolescents.

Le chef de la division de la planification sociale à la Direction de Développement du Capital Humain (DDCH), Lanfia Diané, a plaidé lundi pour une meilleure prise en compte de la santé de la reproduction des jeunes et des adolescents, une couche vulnérable de la population exposée à certains comportements à risque.
‘’Ces comportements à risque ont pour noms, rapports sexuels précoces, avec toutes les conséquences y afférentes, dont les grossesses précoces et non désirées, les infanticides, les avortements à risque, les abus et violences sexuels, etc.’’, a-t-il précisé.

Il s’exprimait ainsi à l’ouverture d’un atelier de capitalisation des acquis de la formation des journalistes sur la SRAJ, initié par l’Association des Journalistes en Santé Population et Développement (AJSPD), à travers leur projet ‘’Voix pour la Santé’’.

Lors de la phase 1 de ce projet financé par l’ONG Planned Parenthood Federation of America (PPFA), quelque 20 journalistes avaient été formés en plaidoyer sur la SRAJ .

Le chef de la division de la planification sociale de la DDCH affirme que les conséquences néfastes liées aux comportements à risque sont aggravées par la faible prévalence contraceptive des jeunes. Il pointe aussi le déficit de communication entre les parents et leurs enfants sur les questions de SR, de planification familiale et de santé sexuelle.

Lanfia Diané a expliqué que l’Etat est conscient du caractère sensible du sujet. Selon lui, c’est la raison pour laquelle de réels efforts sont déployés par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

‘’Une division de la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes (SRAJ) a été érigée par le ministère de la Santé, de même que par celui de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne avec les centres ado-conseils’’, a-t-il rappelé.

Pour le président de l’AJSPD, Alassane Cissé, la santé de la reproduction des jeunes et des adolescents constitue aujourd’hui plus que jamais un problème de santé majeure. C’est ce qui, explique selon lui, l’engagement de l’AJSPD à « trouver des solutions idoines aux bénéfices des populations’’.

‘’Notre rôle en tant que journalistes sera de communiquer, d’informer, de sensibiliser sur la santé de la reproduction et faire le plaidoyer nécessaire auprès des patrons de presse, des rédacteurs en chef, des chefs de desk, afin d’accorder plus d’importance à la SR dans le traitement de l’information’’, a-t-il indiqué.

A l’en croire, le défi qui se pose est celui d’une bonne information qui pourra rejaillir sur la qualité des productions des membres de l’AJSPD qui, en outre, ont fourni un bon travail ayant permis d’obtenir le financement pour dérouler la deuxième phase de ce projet après la validation du partenaire.

‘’Cette deuxième phase qui sera axée sur la communication est à classer dans le cadre du bon déroulement de la première phase du projet, mais aussi et surtout, par la crédibilité de l’AJSPD’’, a dit Alassane Cissé.

Selon lui, cet atelier de capitalisation va permettre d’ouvrir les portes d’une information de qualité, de combler le déficit de communication et d’informations sur la SR et, par conséquent, d’améliorer la santé reproductive des populations.

APS

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