Vingt-cinq organisations de jeunes travaillant dans la santé de la reproduction ont reçu une formation afin de participer au plaidoyer national pour l’accès à l’information et aux services liés à la santé de la reproduction, a indiqué, vendredi, Ndéye Marième Ly Diagne, Chargée de Programme à l’ONG Equipop.
Nous avons réuni plusieurs acteurs de la société civile, particulièrement des organisations de jeunesse qui travaillent sur la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes pour mettre en place une stratégie de plaidoyer au niveau national, a t-elle déclaré lors de la cérémonie de clôture du laboratoire d’incubation dénommé « Paroles de jeunes au cœur du Plaidoyer pour les Droits de Santé de la Reproduction ».
Cette rencontre de six jours s’est tenue à Dakar (9 au 13 janvier). Elle entre dans le cadre du projet Santé Reproductive des Adolescents et Jeunes du Sénégal mené par un consortium d’organisations (SOLTHIS, ENDA, RAES, EQUIPOP, LARTES ) et vise l’amélioration de l’accès aux droits et à la santé reproductifs des jeunes au Sénégal en particulier des jeunes, des jeunes femmes et des jeunes vulnérables.
Cette formation veut créer un environnement favorable à l’accès à l’information et aux services liés à la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes, a -t -elle dit, soulignant que le plaidoyer est en train d’être mené pour demander aux autorités de faciliter cet accès. Pour la Chargée de Programme, cela se fait par une meilleure prise en compte et une meilleure implication des jeunes dans les instances de prise de décision.
Dans ce sillage, Abdoulaye Ka, Coordonnateur du projet « Sansas » a indiqué que l’objectif est d’améliorer l’accès aux services de santé reproductive des adolescents et des jeunes. Mais nous insistons plus sur l’amélioration de l’offre de service et des renforcements de capacité des connaissances et des compétences des jeunes, a t-il précisé.
C’est pour favoriser un environnement social adapté pour la mise en place de politique publique en matière de santé. Cela nous a permis de faire un travail au niveau du changement social, de capacités de jeunes et de voir aujourd’hui quels sont les leviers sur lesquels il faut porter le plaidoyer au niveau national, a-t-il ajouté.
Selon lui beaucoup d’efforts ont été consentis. Mais, il y a un travail à faire en matière d’accessibilité, en matière d’appui à l’amélioration de l’environnement dans lequel évoluent les prestataires au niveau des communautés et au niveau des structures publiques, a dit Ka. D’ici fin 2024, début 2025, nous allons voir si l’accès aux services s’est amélioré et si les jeunes ont amélioré leurs connaissances et compétences, a t-il lancé. Le projet « Sansas » est mis en oeuvre dans les trois départements de la région de Sédhiou et dans le département de Mbour.
Publié le 13-01-2023 dans APS