Le Burkina Faso a approuvé son nouveau Plan national d’accélération de la Planification familiale 2017-2020. La société civile notamment la jeunesse a joué un rôle important dans l’élaboration de ce plan. Dans l’optique de vulgariser le contenu dudit plan, SOS Jeunesse et Défis organise un atelier, ce 5 décembre 2017 à Ouagadougou, en partenariat avec le Groupe technique Santé de la reproduction (GT/SR).
L’atelier de dissémination du Plan national d’accélération de la Planification familiale (PF), selon Célestin Compaoré, Coordonnateur de l’association SOS Jeunesse et Défis, vise à présenter ledit plan aux jeunes qui avaient participé à son processus d’élaboration et voir aussi quel en est l’état des lieux.
L’ancien plan de relance PF 2013-2015 étant expiré, lors du processus d’élaboration du nouveau, les jeunes avaient fait des propositions d’activités prioritaires qu’ils souhaiteraient que le ministère prenne en compte dans le plan d’accélération PF validé le 27 novembre 2017.
« Aujourd’hui, il est question de faire le point pour voir par rapport aux propositions des jeunes qu’est-ce qui a été pris en compte, qu’est-ce qui reste à prendre en compte, aussi quel système mettre en place pour assurer le suivi de la mise en œuvre effective des activités dédiées aux jeunes qui sont inscrits dans le nouveau plan d’accélération », a expliqué Célestin Compaoré qui confirme que le Burkina Faso est champion en matière de PF dans la sous-région.
Pour étayer sa déclaration, le Coordonnateur de SOS Jeunesse et Défis a indiqué que le Pays, dans le plan d’accélération, a dédié plus de 28% de son budget à l’accès des jeunes et adolescents à la planification familiale.
« Au niveau ouest-africain, le Burkina est cité comme exemple. Aucun des neuf pays membres du Partenariat de Ouagadougou n’a ainsi alloué son budget à l’accès des jeunes aux services de santé sexuelle et reproductive et de planification familiale. Il faut aussi dire que le ministère de la santé a décidé d’accroitre le budget alloué à la SSR/PF des adolescents et des jeunes dans le budget 2018 du Burkina Faso. Cela est assez encourageant », s’est-il réjoui.
Laure Nadine Bonkoungou, jeune ambassadrice pour la planification familiale, a retenu que cet atelier regroupant 25 participants du groupe technique Santé reproductive est une initiative qui permet aux jeunes de voir si les différentes préoccupations de la jeunesse ont été prises en compte dans le nouveau plan d’accélération 2017-2020 qui vient d’être validé.
Il y a lieu de noter que les jeunes ambassadeurs promeuvent également des actions innovantes en matière de PF au Burkina Faso. « Ensuite, ensemble, on essayera de mettre en place un mécanisme de veille quotidienne pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés et qui sont retenus dans le nouveau plan », fait comprendre la jeune activiste.
L’atelier initié par SOS Jeunesse et Défis est principalement modéré par Ousmane Ouédraogo, Coordonnateur national du réseau BURCASSO (Conseil burkinabè des organisations de développement communautaire). Le Dr Albert Hien a représenté la Directrice de la santé de la famille (DSF) lors de l’ouverture des travaux.
Cet atelier de dissémination du plan d’accélération se tient par ailleurs dans le cadre de la préparation de la délégation du Burkina Faso à la 6e Réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou du 12 au 14 décembre 2017 en Guinée Conakry.
Noufou KINDO
Paru le 05-12-2017 dans le Burkina 24