Les engagements pour l’accélération en faveur de la planification familiale ont été renouvelés, jeudi à Bali (Indonésie), lors de la clôture de la 4-e Conférence internationale sur la planification familiale (CIPF) axée sur « Engagements mondiaux, actions locales ».
Tour à tour les organisations professionnelles, les mouvements de jeunes, les gouvernements représentés par le pays hôte et les donateurs sous la houlette de la Fondation Melinda Gates, ont assuré leur volonté de continuer à travailler avec tous les acteurs impliqués pour assurer des services de planification familiale (PF) et aider les « communautés à survivre ».
Ce qui va changer la donne c’est l’intégration de la PF dans les politiques de développement de la région. Les pays de la sous région ont des objectifs économiques assez ambitieux en voulant tous déclencher leur émergence, ont indiqué les participants.
Cela passe nécessairement par la maîtrise à moyen et à long terme de la croissance de la population. Aller vers de « nouvelles idées créatrices » pour un meilleur engagement des jeunes dans la santé de la reproduction de leurs pairs est ressorti dans les discours.
Une approche saluée par les salves d’applaudissement des 350 délégués jeunes présents dans la salle. Nombre d’engagements pris lors du Sommet de Londres de 2012 sur la Planification Familiale (PF2020) se sont concentrés sur l’augmentation de l’égalité et l’accès à la planification familiale parmi les jeunes populations.
La CIPF 2013 d’Addis Abeba, en Ethiopie, a permis de souligner les besoins pour maximiser la santé sexuelle et reproductive des jeunes.
Au cours des trois derniers jours de la conférence, des scientifiques, des chercheurs, des décideurs et des défenseurs de la planification familiale ont échangé sur les dernières tendances, les défis et les innovations concernant l’amélioration de l’accès aux services de PF à travers le monde.
Chaque journée était consacrée à des problématiques jouant un rôle central dans l’atteinte de PF2020. A travers ce programme international qui cible 69 pays, l’idée est d’arriver à 120 millions d’utilisatrices addtionnelles d’ici 2020.