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Planification Familiale: Les experts des pays du Partenariat de Ouagadougou à Lomé pour relever les défis

Il est établi que si les besoins en planification familiale étaient comblés, on assisterait à une réduction de 70% des grossesses non désirées, de 67% de la mortalité maternelle et de 77% de la mortalité néonatale. Cependant, malgré la collaboration trentenaire entre l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et les gouvernements africains, les besoins non satisfaits en matière de contraception constituent toujours un problème de santé publique. Les dernières estimations de l’OMS indiquent que 225 millions de femmes dans les pays en développement ont un besoins non satisfait en planification familiale.

Cette situation constitue une menace contre la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).

Les experts des neuf (9) pays du Partenariat de Ouagadougou, sur initiative de l’OMS, de l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS), de l’UNFPA et l’Unité de coordination du partenariat de Ouagadougou (UCPO), se sont réunis à Lomé ce mardi, et ceci pour trois (3) jours, afin d’analyser la problématique de la mise en œuvre des interventions relatives à la santé de reproduction et la planification familiale à travers la délégation des tâches.

Il s’agira également d’analyser les goulots d’étranglements afin de faire le plaidoyer pour une amélioration de l’accessibilité des services de santé de reproduction et de planification familiale, a constaté l’Agence de presse Afreepress.

« La planification familiale considérée comme une composante essentielle des soins de santé primaire et de santé de la reproduction, joue un rôle important dans la réduction des taux de morbidité et de mortalité maternelle et néonatale, ainsi que de la transmission du VIH/Sida. En effet, l’amélioration de l’accès aux services de planification familiale, permet de réduire le nombre de grossesses non planifiées qui résultent des besoins non satisfaits en matière de contraception, et aussi de sauver des vies de milliers de mères et d’enfants », a indiqué d’entrée de jeu la Représentante résidente de l’OMS au Togo, Dr Lucile IMBOUA.

Elle a également réitéré la disponibilité de l’OMS à accompagner les pays participants à cette rencontre régionale dans la mise en œuvre des plans d’actions qui seront élaborés.

Certains pays dont le Togo mettent déjà en œuvre, à petite échelle, la délégation et le partage des tâches.

Selon le Secrétaire général du ministère de la Santé et de la protection sociale, Pr Gado Napo-Koura, le Togo s’est lancé dans la délégation des tâches à divers niveaux notamment au niveau des agents de santé communautaire en leur permettant d’offrir les injectables des produits contraceptifs. « Ceci nous permet de pallier les difficultés liées à l’accessibilité géographique puisque l’agent de santé communautaire est dans sa communauté, l’accessibilité financière puisque l’offre est gratuite et l’accessibilité culturelle car le service est rendu par son frère », a-t-il relevé.

Font partie du Partenariat de Ouagadougou, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Telli K.

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