Pendant trois jours, les neuf (9) pays d’Afrique francophone membres du Partenariat de Ouagadougou (PO) vont examiner les avancées relatives à l’accès aux services de la planification familiale.
« Les jeunes et le changement du comportement social : nous en voulons plus ». C’est le thème retenu pour la 8e rencontre annuelle du Partenariat de Ouagadougou qui démarre ce mardi 3 décembre à Cotonou au Bénin à l’hôtel Azalaï.
La réunion organisée par l’Unité de Coordination du PO constitue une étape importante de la mise en œuvre de la 4e phase d’accélération 2016-2020 dudit partenariat. Il s’agit, pour les pays membres, pendant cette période, d’ajouter 2,2 millions d’utilisatrices additionnelles de méthodes contraceptives modernes.
C’est pourquoi, pendant trois jours, les acteurs font faire le bilan de leurs activités, afin d’en examiner les avancées relatives à l’accès aux services de la planification familiale. Ils pourront aussi envisager des perspectives pour redoubler d’efforts, après la période 2020.
La rencontre va enregistrer la présence des représentants des neuf (9) pays du Partenariat de Ouagadougou (Bénin, Burkina Faso, Guinée, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo), les ministères, les partenaires locaux et internationaux (Usaid, Fondation Bill et Melinda Gates, Fondation William et Flora Hewlett…), ainsi que les jeunes de l’Afrique de l’ouest.
Une délégation composée de l’AIBEF, du Pnsme, des Osc, des religieux et des jeunes ambassadeurs représentent la Côte d’Ivoire à cette rencontre de partage d’expériences.
Le Partenariat de Ouagadougou a été lancé en 2011 lors de la Conférence régionale sur la population, le développement et la planification familiale à Ouagadougou. Il vise, entre autres, une meilleure coordination entre les bailleurs de fonds et coopération aux niveaux national et régional. Et cela, en vue de remédier aux taux élevés des besoins non satisfaits en matière de planification familiale.
La 8ème réunion annuelle du PO va s’achever le jeudi 5 décembre 2019.
Isabelle Somian
Publié le 03-12-2019 dans Fratmat