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Projet d’autonomisation des femmes au Sahel : Pour plus de ressources en santé maternelle, néonatale et infantile

Comment sécuriser la santé reproductive et la maitrise du dividende démographique? Telle a été la principale interrogation des partenaires techniques et financiers lors de la rencontre de deux jours dans le cadre du Projet d’autonomisation des femmes et de dividende démographique au Sahel (SWEDD).

L’État, les partenaires techniques et financiers (PTF) et le secteur privé ont décidé de mutualiser leurs efforts à travers le projet Swedd. Cette initiative permet l’autonomisation des femmes en plus de renforcer la capacité des pays (Mali, Mauritanie, Tchad, Niger, Burkina Faso et Côte d’Ivoire) à améliorer l’accès à des services de qualité en matière de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle.

Le projet Swedd est, en effet, une initiative de la Banque mondiale, du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et de la CEDEAO pour soutenir ces pays de la sous-région et du Sahel dans leurs efforts de capture du dividende démographique et de l’accès aux services de planification familiale. La rencontre des partenaires est aussi mise à profit pour une mobilisation des ressources supplémentaires afin d’assurer la mise en œuvre des différents projets de renforcement des chaines d’approvisionnement.

Dans son intervention, le directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Unfpa s’est réjoui de cette rencontre tout en appelant les parties prenantes à davantage s’imprégner pour une mobilisation correcte des ressources.

« Le projet SWEDD vient en soutien à ces pays du Sahel dans leurs efforts de capture du dividende démographique, à travers l’autonomisation des femmes et des filles et l’accès aux services de planification familiale, afin d’accélérer la transition vers des taux de mortalité et de fécondité plus faibles »,

a fait savoir Mabingué Ngom. Sans cette transition démographique, a-t-il fait savoir, il est extrêmement difficile pour un pays d’aller vers une croissance continue, partagée, qui se traduit par une amélioration des conditions de vie des populations. Le renforcement de la chaine d’approvisionnement des produits de santé maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle dans les coins les plus reculés est donc un impératif.

Venu présider la cérémonie d’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministre de la Santé et de l’Action sociale a abondé dans le même sens. Pour Ibrahima Wane, bien qu’étant non bénéficiaire direct du fonds, le Sénégal salue et soutient l’opportunité de ce projet qui entre en droite ligne de la politique en matière de santé des autorités étatiques. « Cette importante rencontre de mobilisation des ressources marque le début du processus de développement durable et un partenariat gagnant-gagnant au profit de nos populations en termes d’accès universel aux services de santé.

Mouhamadou Lamine DIOP (stagiaire)

Le Soleil

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