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Promotion de la planification familiale:Le PNSME veut un changement de comportement

En Côte d’Ivoire, faut -il le rappeler, selon le rapport national de surveillance des décès maternels 2016, plus de 47% des femmes ont réalisé un avortement volontaire avant l’âge de 24 ans. La mortalité maternelle concerne 32% des filles de moins de 24 ans.

Le ministère de la santé et de l’Hygiène publique au travers du  Programme National de Santé de la Mère et de l’Enfant (PNSME) a entamé ce mardi 24 avril,  à Grand Bassam et cela jusqu’au 26 avril prochain un atelier de  validation du micro plan 2018 de communication de masse pour le changement social et de comportement en faveur de la Planification Familiale(PF).

Ce projet a noté, Dr Emilienne kouassi, Directrice Coordonnatrice du Programme Santé Mère Enfant (PNSME) est une compilation d’actions de communication qui visent à exposer le plus  d’hommes et de femmes aux messages de sensibilisation(le canal des médias de masse) pour le changement social et comportemental en faveur de la PF.

Cette disposition s’impose dans la mesure où l’objectif du PNSME est de contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité maternelle, néonatale et infantile en accroissant la demande des services de PF, a insisté la première responsable du PNSME.

En Côte d’Ivoire, faut -il le rappeler, selon le rapport national de surveillance des décès maternels 2016, plus de 47% des femmes ont réalisé un avortement volontaire avant l’âge de 24 ans. La mortalité maternelle concerne 32% des filles de moins de 24 ans.

De même, le pays se caractérise par une croissance très rapide de sa population avec un taux de croissance démographique de 2,8% par an, un indice synthétique de fécondité de 5 enfants par femme, un besoin non satisfait de Planification Familiale (PF) de 32,7% chez les femmes en union et une prévalence contraceptive moderne de 21,8% (Rapport 2017 PMA 2020 Côte d’Ivoire). Cette situation contribue à renforcer la persistance de certains facteurs de mortalité maternelle, notamment les grossesses trop précoces, trop nombreuses, trop rapprochées, trop tardives et les avortements à risque, particulièrement chez les adolescents et jeunes.

Isabelle Somian

Publié le 24-04-2018 dans Fratmat info

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