En marge de la 1ère édition de la semaine de planification familiale 2017, l’épouse du Premier ministre, Anne Thiéba a reçu des mains du ministre de la santé, Pr Nicolas Méda, son écharpe d’ambassadrice de la planification familiale (PF) et deux trophées de championne de la PF au Burkina Faso. C’était le vendredi 12 mai 2017, au Centre de santé et de promotion sociale de Sondogo, situé dans la commune de Boulmiougou.
Porter la prévalence contraceptive de 22,5% à 32% en 2020. Telle est l’ambition du Burkina Faso. L’épouse du Premier ministre, Anne Thiéba qui porte désormais le titre d’ambassadrice de la planification familiale s’inscrit également dans cette dynamique. La cérémonie d’investiture s’est déroulée en présence des autorités administratives de la commune de Boulmiougou, de celles coutumières de Sondogo, du personnel de santé, d’associations et ONG œuvrant dans la santé de la reproduction au Burkina.
En tant que championne, la toute nouvelle ambassadrice aura donc pour mission de contribuer à l’atteinte des objectifs de développement durable ; de promouvoir la participation active des femmes, jeunes filles dans le domaine de la PF. En plus de cela, elle devra impulser un nouvel élan notamment au niveau des décideurs et enfin interpeller périodiquement l’ensemble des acteurs clés engagés dans la mise en œuvre des activités de la PF.
Très émue de cette reconnaissance, Anne Thiéba a remercié le ministre de la santé et ses partenaires pour la confiance qu’ils placent en elle.
« Je marque devant tous, mon engagement à œuvrer pour le plus grand accès des populations aux services de la PF. Un programme dont l’importance n’est plus à démontrer en tant que stratégie de réduction de la mortalité maternelle et néonatale, et l’épanouissement des femmes », s’est-elle exprimée. « Je me sens fière en tant qu’ambassadrice de pouvoir, aux côtés de l’ensemble des acteurs intervenant dans le domaine de la planification familiale, booster assurément nos indicateurs en matière de PF », a-t-elle ajouté.
D’ores et déjà, Anne Thiéba prévoit tout mettre en œuvre pour faire la différence.
Pour y arriver, elle a sollicité l’adhésion de la population à cette stratégie porteuse d’espoir. Pour elle, ce sont les femmes, dans leurs ménages qui doivent prendre cette décision de planifier et de vouloir le meilleur pour leurs enfants. Toutefois, l’accompagnement de leurs conjoints n’est pas exclu. Egalement, l’Etat doit apporter sa pierre en facilitant l’accès des femmes aux contraceptifs, toujours selon elle. « Ce n’est pas une tentative pour contrôler le nombre d’enfants. Il n’y a pas un agenda caché derrière. C’est juste un outil de développement. Si on arrive à maitriser notre croissance démographique, en même temps, on renforce notre croissance économique et le développement du Burkina Faso », a-t-elle fait comprendre.
Au-delà de son symbole, la cérémonie d’investiture est la matérialisation de l’engagement des autorités à faire de la PF un levier de son développement économique et social, confie le ministre de la santé, Pr Nicolas Méda. A l’en croire, dans le PNDES 2016-2020, l’un des effets attendus de l’axe 2 souligne l’importance du développement du capital humain, par l’accélération de la transition démographique pour déclencher le dividende démographique.
C’est pourquoi, avec la planification familiale, ils entendent, à travers l’espacement des naissances, sauvegarder la santé des mères et des enfants. Ceci, en vue de permettre à la population de grandir, d’avoir une éducation, une connaissance et un savoir-faire pour développer le pays. Par ailleurs, le premier responsable du ministère de la santé a traduit sa satisfaction à l’épouse du Premier ministre pour avoir accepté d’être la championne de la PF.
Aïssata Laure G. Sidibé