La Direction Régionale de la Population de Zinder a organisé ce mardi 3 mars une journée de réflexion avec les leaders communautaires sur l’utilisation des méthodes contraceptives modernes.
Cette rencontre a pour objectif principal de : contribuer à l’amélioration de la perception et l’acceptation des méthodes contraceptives modernes, la planification familiale, la parenté responsable et le dividende démographique.
Pour le Secrétaire Général de la Région qui présidait la cérémonie, le choix des leaders communautaires s’explique par le fait qu’ils constituent des personnes influentes et des relais incontournables au sein des populations et de ce fait leur implication et leur engagement dans tout projet est un gage sérieux de succès.
La population du Niger, a-t-il dit s’accroit à un rythme exponentiel, avec un taux d’accroissement de 3,9% et un indice synthétique de fécondité élevé de 7,6 enfants par femme.
Au niveau de la région de Zinder a précisé M. Maman Harou, ces taux sont supérieurs à la moyenne nationale et s’élèvent respectivement de 4,7 % de taux d’accroissement naturel et de 8,5 enfants/femme au titre de l’indice synthétique de fécondité.
Cette situation, a-t-il insisté, s’explique par le comportement pro-nataliste des populations nigériennes associées à un faible recours à la planification familiale, aggravé par les mariages et grossesses précoces.
Cette situation démographique a enfin noté le Secrétaire Général de la Région de Zinder, n’est pas en adéquation avec les indicateurs socio-démographiques qui sont très préoccupants notamment en matière de scolarisation, de santé, de nutrition et d’accès à l’eau potable.
Le Niger, faut-il le préciser, est l’un des pays les plus pauvres de la planète avec un taux de fécondité les plus élevés au monde du fait de l’utilisation extrêmement faible de la contraception, précisent les statistiques sanitaires.
SY/HID/CA/ANP
Publié le 04-03-2020 ANP