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Renforcement de la Santé de la Reproduction: Le gouvernement malien, la Banque mondiale et l’UNICEF se donnent la main

La cérémonie de lancement du Projet 2016-2017 d’accroissement de la demande et de l’utilisation des services de santé de la reproduction  et planification familiale, dans les régions de Koulikoro, Ségou, Sikasso et dans le District de Bamako, a eu lieu le vendredi 17 juin 2016 à l’hôtel Azalaï Salam de Bamako.

Le Projet d’accroissement de la demande et de l’utilisation des services de la santé de la reproduction a pour but ultime d’amener 300.000 femmes et adolescentes âgées de 15 à 49 ans à fréquenter et à utiliser les services de planification familiale au niveau des 652 Centres de Santé de Référence (CSRef) et des Centres de Santé Communautaires (CSCom) d’ici à fin février 2017.

Ce projet est la résultante d’un accord tripartite fécond entre le gouvernement malien, l’UNICEF et la Banque mondiale. Son coût est estimé à plus de 1.724.500 dollars américains (environ un milliard de FCFA), sur un financement exclusif de la Banque mondiale.

Selon la Coordinatrice du projet, Dr. Doucouré Arkia DIALLO, les adolescentes et femmes connaissent mieux l’avantage de ces services de la santé de la reproduction et c’est ce qui explique la mise en œuvre de ce projet de planification.

Pour sa part, Dr. DIALLO a donné d’amples d’explications en justifiant ce projet. Pour elle, selon l’enquête par Grappe à Indicateurs Multiples au Mali 2015 (Mics-Mali), 15,8% des femmes de 15 à 49 ans actuellement mariées ou en union, fécondes,  qui souhaitent espacer leurs naissances ou limiter le nombre d’enfants, n’utilisent pas une méthode de contraception. À l’aide de ce projet, les femmes en âge de procréer auront donc un meilleur accès à des services de planification familiale de qualité, de soins prénataux et d’accouchements sûrs.

Selon Bakary DIARRA, secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, toujours selon l’enquête par Grappe à Indicateurs Multiples au Mali (Mics-Mali) 2015, le taux de fécondité des adolescentes et des jeunes femmes âgées de 15 à 19 ans  -le nombre de naissances pour 1.000 femmes âgées de 15 à 19 ans- est de 151, soit 36,5% de femmes âgées de 20 à 24 ans ont eu au moins une naissance vivante avant l’âge de 18 ans.  Cependant, seuls 15,6% de femmes maliennes ont recours à des  méthodes contraceptives, modernes ou traditionnelles.

Quant à Alexandra DENTICE, représentante adjointe de l’UNICEF au Mali, le choix des zones sélectionnées relèvent du fait que le taux de natalité est élevé et le taux de mortalité est faible dans ces zones ciblées.

«Afin d’atteindre le plus d’adolescentes et de femmes, les leaders religieux, communautaires, les jeunes, les femmes, les relais et les agents de santé communautaires seront mis à la contribution pour une campagne de proximité respectueuse des normes sociales, culturelles et religieuses maliennes, pour le bien-être des enfants et des femmes», a-t-elle dévoilé.

Pour sa part, le représentant de la Banque mondiale, Boubacar DAO, a réitéré l’engagement de son organisation financière aux côtés de l’Etat malien pour l’exécution de ce genre de projet porteur.

En ce qui concerne la communication sur ledit programme, elle sera entièrement assurée par le ministère de l’Economie numérique, selon Lassana DIAWARA, Conseiller technique dudit ministère.

Ousmane DIAKITE/Stagiaire

MaliActu

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