Un atelier de renforcement des capacités a réuni à Fana, les Journalistes du réseau Droit Humain (JDH) et quelques acteurs de la société civile en santé de la reproduction . Il est organisé par l’Office National de la Santé de la Reproduction et financé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). C’était du 15 au 20 août soit 5 jours. Ledit atelier était placé sous le leadership de Mme Sané N’Diaye, Consultante experte en communication sur la santé de la reproduction.
L’objectif de l’atelier est de renforcer les capacités des journalistes et des organisations de la société civile pour une meilleure communication et sensibilisation des communautés sur la santé sexuelle et reproductive. Il s’agissait pour les participants durant les 5 jours, d’élaborer un plan de communication SSR sur les risques du covid 19; renforcer les capacités des journalistes et des organisations de la société civile sur la surveillance des décès maternels, périnataux et le riposte.
Des résultats de la sixième Enquête Démographique et de Santé (EDSMVI 2018), il ressort que la prévalence de l’utilisation actuelle des méthodes de contraception moderne est de 16% malgré les efforts fournis par le gouvernement et ses partenaires et que le nombre moyen d’enfants par femmes est de 6,3. Cette situation est la preuve de l’existence de besoins importants non couverts en matière d’offres de services de planification familiale qui est de l’ordre de 24% en dépit de l’existence de la loi 02-044 relative à la santé de la reproduction , promulguée le 24 JUIN 2002 .
Aujourd’hui, la santé maternelle demeure une préoccupation pour tous les pays en voie de développement y compris le Mali. C’est dans un contexte de souci majeur que les organisateurs ont initié cette formation de 5 jours à l’intention des hommes de médias, mais aussi des acteurs de la société civile.
Selon Mme Sané N’Diaye, pour atteindre les objectifs de l’ODD 3 à travers les cibles « 3.1 d’ici à 2030, faire passer le taux mondial de mortalité maternelle au-dessous de 70 pour 100 000 naissances vivantes » et « 3.7 d’ici à 2030, assurer l’accès de tous à des services de soins de santé sexuelle et procréative, y compris à des fins de planification familiale, d’information et d’éducation et la prise en compte de la santé procréative dans les stratégies et programmes nationaux », il faut nécessairement passer par le renforcement des capacités des journalistes et des membres de la société civile pour une meilleure communication afin de changer de comportement social dans les communautés.
Publié le 01-09-2022 dans Maliweb