L’atelier de redynamisation de la Coordination des réseaux de journalistes et communicateurs en population et développement (COREJCOM) s’est tenu à Sélingué du 14 au 16 septembre 2015. L’ouverture des activités dudit atelier était présidée par la Directrice nationale de la population, Mme Diall Absatou N’DIAYE. Elle avait à ses côtés le chargé de mission du ministère de l’Aménagement du territoire et de la Population, Abdallah Dicko TOURE ; Abdoulaye Modibo MAIGA, président de la COREJCOM ; Alfousseyni SANGARE, représentant du Projet de renforcement de la santé de la reproduction.
Dans son discours, la Directrice nationale de la population, Mme Diall Absatou N’DIAYE, a tenu à remercier l’ensemble des participants et particulièrement les journalistes et communicateurs pour leur nouvelle mission de sensibilisation sur les enjeux de la santé de la reproduction à l’endroit des populations cibles. «Le présent atelier de formation est organisé par la Direction nationale de la population (DNP), en collaboration avec la Banque mondiale, en vue de produire un plan d’activités de communication pour la Coordination des réseaux pour une meilleure appropriation des questions de population et de santé de la reproduction…», a-t-elle lancé.
Selon elle, une croissance démographique trop rapide, qui ne s’accompagne pas d’une augmentation correspondante de ressources, accentue les difficultés auxquelles se heurtent les politiques publiques en matière de réduction de la pauvreté. Et si la population augmente plus vite que la production, le revenu par habitant diminue… «L’augmentation du nombre de personnes à charge conduit à un transfert des fonds vers les secteurs sociaux (éducation, santé, emploi…), au détriment de l’investissement qui est le gage de la croissance économique», a-t-elle expliqué.
À l’en croire, c’est en vue de faire face au défi démographique et de mettre l’accent sur la santé de la reproduction que la DNP a bénéficié d’une aide financière de la Banque mondiale, à travers son Projet de renforcement de la santé de la reproduction, qui lui permettra de mener des activités de communication, de plaidoyer et de formation dans les zones d’interventions du Projet.
Notons qu’au 1er jour de l’atelier, les participants se sont imprégnés de la création de la Direction nationale de la population ainsi que de l’adoption de sa Politique nationale de la population (PNP) ; de ses mutations et de l’évaluation de ses activités, suite à une série de présentations faites par ses agents. Après validation de ses différents rapports, les participants se sont constitués en trois groupes de travail et ont défini les thématiques relatives aux attentes de l’atelier: «Planification familiale en milieu rural et urbain, repositionnement de la planification familiales» ; «Population et développement, croissance économique et démographique» ; «Education et maîtrise de la fécondité».
La 2ème journée a été consacrée aux travaux de groupes et chaque groupe avait pris un thème pour en faire un projet en définissant les activités à y mener pour les populations cibles dans les zones du Projet, à savoir Kayes, Koulikoro, Sikasso et Ségou.
À la suite des travaux de groupes, le troisième jour, les rapports des travaux de groupes ont été soumis à l’appréciation des participants, avant d’être adoptés et validés avec des recommandations à l’appui. Il ne reste maintenant qu’à la Banque mondiale de valider les différents rapports et de financer les projets dans le cadre du renforcement de la santé de la reproduction.
La cérémonie de clôture a été présidée par Salif COULIBALY, représentant de la Directrice nationale de la population.
Gabriel TIENOU