Les droits à la santé sexuelle et reproductive pour chaque individu représentent une préoccupation majeure des gouvernements, institutions et Organisations Non Gouvernementale (ONG). C’est dans ce cadre Amplifychange, soucieux pour la santé de la population en Afrique a concocté un projet appelé « Activité d’amélioration de la performance des politiques et stratégies des Droits à la Santé Sexuelle et Reproductive (DSSR) en Afrique de l’Ouest et en Afrique Australe » qu’il compte subventionné dans le but d’améliorer la santé de la population. Ce projet a été lancé en Guinée ce mardi 11 juin 2019 et sera développé dans 5 pays africain dont le Mali, le Niger, la Guinée, le Malawi et le Mozambique.
Ce projet à vue le jour après la signature et la ratification d’un certain nombre de traités importants sur les droits des femmes et les droits de l’homme qui sont entre autres : La Convention sur l’Elimination de toutes les formes de Discrimination à l’Egard des Femmes (CEDEF) ; Le Programme d’action de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) et ; Le Protocole de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique, mieux connu sous le nom de Protocole de Maputo amplifychange à juger nécessaire de procéder au lancement de ces travaux en Guinée sous les auspices du ministre Guinéen de la Santé.
Ce projet qui a pour récipiendaire principal un consortium composé d’Ebenezer International, CAEB, Humanité & Inclusion et la Coalition des Organisations de la Société Civile pour le repositionnement de la planification familiale en Afrique de l’Ouest francophone, donneras l’opportunité aux organisations membres dudit consortium de faire du plaidoyer. Ils ont comme autre mandat la mise en œuvre des activités de renforcement des capacités des coalitions visant à élaborer des politiques et des stratégies DSSR dans quatre pays d’Afrique subsaharienne en Afrique de l’Ouest (Mali, Niger, Guinée et Burkina Faso).
Ce consortium collaborera avec les coalitions de la société civile, les institutions régionales (UNFPA, OOAS, CEDEAO, SADC) et les autorités gouvernementales en Afrique de l’Ouest et en Afrique Australe pour créer une synergie des efforts nationaux et régionaux de plaidoyer et de lobbying. L’objectif de ce lancement du projet est facilité de façon officielle le démarrage des activités du projet en Guinée ; de mobiliser tous les acteurs devant intervenir dans le cadre du projet pour une meilleure appropriation des activités à réaliser et de faire une visibilité du projet au près du grand public en Guinée.
« L’événement qui nous réunit est d’une grande importance pour notre pays. Il s’agit du lancement d’un projet sur les droits en santé sexuelle et reproductive qui couvre quatre pays, à savoir la Guinée, le Burkina Faso, le Mali et le Niger » affirme le ministre de la santé Dr Fassou Lamah.
Les droits à la santé sexuelle et reproductive pour chaque individu représentent une préoccupation majeure des Gouvernements, Institutions et Organisations Non Gouvernementale (ONG). C’est dans ce cadre que le Mali, le Niger, la Guinée, le Malawi et le Mozambique ont signé et ratifié un certain nombre de traités importants sur les droits des femmes et les droits de l’homme indique le ministre de la Santé Dr Lamah.
Après plus d’une décennie, les pays d’Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Guinée, Mali, Niger) et d’Afrique australe (Malawi, Zimbabwe) font toujours face à de nombreux défis en matière de Droits à la Santé Sexuelle et Reproductive (DSSR), notamment les difficultés liées à l’application des textes, les difficultés d’interprétation, la persistance d’obstacles médicaux, l’absence de normes harmonisées en la matière, conformément aux engagements mondiaux, continentaux et régionaux.
Le présent projet dénommé « Activité d’amélioration de la performance des politiques et stratégies DSSR en Afrique de l’Ouest et en Afrique Australe » vient donc renforcer le dialogue entre les acteurs gouvernementaux, les partenaires au développement et, la coalition des organisations de la société civile évoluant en planification familiale dans le but de mobiliser et d’améliorer la performance des politiques et stratégies en matière de droit en santé sexuelle et reproductive en République de Guinée.
Pour le ministre de la santé Dr Lamah, l’objectif de ce projet s’inscrit parmi ceux déclinés par notre pays à travers les différentes réformes engagées dans le secteur de la santé depuis la fin de l’épidémie de la maladie à virus Ebola. Il a mis en profit cette occasion pour s’engager à soutenir la coalition les organisations de la société civile pour le repositionnement de la PF en Guinée dans la mise en œuvre du présent projet pour le bonheur de nos populations.
Kadiatou Thierno Diallo
Publié le 15-06-2019 dans Mali info