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Santé reproductive au Burkina : Un nouveau projet de renforcement des capacités des jeunes

Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et le gouvernement japonais, en collaboration avec l’ABBEF, la Fondation KIMI et l’Association Japonaise pour la Planification Familiale (JOICFP) ont signé, ce jeudi 12 mars 2020 à Ouagadougou, une convention de partenariat pour un projet dans le domaine des droits sexuels et reproductifs des jeunes au Burkina.

« Renforcement des capacités des adolescents à l’exercice de leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive ». Tel est l’intitulé du projet de partenariat signé ce 12 mars 2020 à Ouagadougou. C’était en présence notamment de l’épouse du Chef de l’Etat, Sika Kaboré, par ailleurs, Présidente de la Fondation KIMI, et du Ministre en charge des Affaires Etrangères, Alpha Barry.

Ce projet couvre les régions du Centre et du Centre-Ouest, particulièrement les districts sanitaires de Bogodogo, Sig-noghin, Réo et Sabou. D’un coût global de 1.826.984 Dollars, il a pour ambition de toucher 293.067 adolescents et jeunes. Le projet s’étend sur trois ans (2020 – 2023). Il est entièrement financé par le gouvernement japonais.

Réduire de 10 % les grossesses non désirées et les mariages d’enfants

« Ce projet vise à accroître l’accès des adolescents et des jeunes aux informations et aux services de santé sexuelle et reproductive ; fournir des services de qualité adaptés aux jeunes dans les centres de santé et à travers les cliniques mobiles d’offres de prestations ; renforcer l’environnement permettant aux adolescents et jeunes d’exercer pleinement leurs droits », a expliqué Auguste Kpognon, le Représentant Résident de l’UNFPA, l’agence exécutrice du projet.

A l’en croire, à terme, le projet contribuera à réduire de 10 % les grossesses non désirées chez les adolescents et les mariages d’enfants ; de 5 % la prévalence des Mutilations Génitales Féminines (MGF). Il vise également, a-t-il ajouté, à accroître de 5 % le taux d’achèvement des filles au niveau de l’enseignement secondaire.

« Le contrat de don que nous venons de signer est le témoignage de la vitalité de la coopération Japon-Burkina Faso. Il s’inscrit dans le cadre de la coopération multilatérale japonaise. Si nous sommes engagés à prévenir les crises liées à la santé sexuelle et reproductive, notre cible privilégiée devrait être les jeunes. C’est au regard de la pertinence et de l’actualité d’un tel projet que le Japon a accepté de financer sa réalisation », a indiqué l’ambassadeur du Japon, Tamotsu Ikezaki.

Noufou KINDO
Publié le 12-03-2020 dans Burkina 24

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