Le choix de Mbacké s’explique par le fait qu’elle présente un bon dispositif communautaire de soins, l’engagement du maire et du médecin-chef de district, sans compter la détermination des « Badianou Gokh » de la localité. Il a estimé que, pour une bonne organisation de l’évènement, il faut beaucoup de moyens financiers, logistiques et humains. « Nous allons aussi planifier avec le ministère de la Santé et les partenaires, mais aussi avec les communes », a-t-il indiqué, informant qu’un budget prévisionnel de 82 millions FCfa est dégagé.
Evoquant les indicateurs de la santé de la mère et de l’enfant de la région de Diourbel, le médecin-chef de région a fait savoir
Qu’elles sont relativement faibles, en dépit des efforts enregistrés depuis quelques années . Il a relevé que le plus déterminant de ces indicateurs est la mortalité maternelle qui est très élevée. « De 116 décès en 2016, nous sommes à 81 décès en 2017. Il faut mettre ce résultat dans le cadre de l’amélioration des autres programmes », a expliqué le Dr Mboup.
Concernant la planification familiale, il a révélé que la dernière Enquête démographique et de santé (Eds) donne une prévalence de 16,8%.
Sur le fait que les femmes n’utilisent pas encore les Consultations prénatales (Cpn), les barrières sociales, culturelles et économiques sont les principaux déterminants et entravent l’utilisation des services de santé de façon globale, mais surtout des services de santé de la mère, a indiqué le médecin-chef de région, déplorant que les femmes viennent se faire consulter tardivement.
Poursuivant, il a déclaré que la Semaine va leur permettre de « donner des conseils mais aussi d’offrir des services, afin que ces indicateurs soient rehaussés ». Cette activité sera également mise à profit pour faire des consultations foraines et inscrire les enfants à l’état civil.
Mamadou DIEYE
Publié le 22-05-2018 dans lesoleil