Un atelier relatif à l’élaboration d’un plaidoyer pour la prise en charge des victimes de Violences Basées sur le Genre (VBG) initié par l’ONG Vivre sans violence s’est tenu le 3 juin dernier à l’hôtel Eiffel’s. Avec toutes les parties prenantes que sont les ministères de la justice, de la femme, famille et de l’enfant, la direction générale de la police (cellule genre) et les organisations de la sociétés civile, il s’agit de créer une synergie d’actions autour des victimes en terme des relations d’aide et en terme de prise en charge.
« C’est un atelier de plaidoyer pour faire prendre conscience de l’ampleur du phénomène » , a indiqué Mme Kouakou Nathalie, présidente de l’ONG vivre ans violence, signifiant que « la crise sanitaire a augmenté les tensions au sein des ménages, et par voie de conséquence les risques de violences domestiques pour les filles et les femmes.»
« Près d’une femme sur cinq dans le monde a subi des violences au cours de l’année 2019. Beaucoup de ces femmes sont prises au piège à la maison avec leurs agresseurs », a-t-elle fait savoir.
Selon les résultats d’une étude réalisée par l’ONG durant les mesures de restrictions liées à la crise sanitaire, dans plus de 10 régions de janvier à août 2020, les VGB ont augmenté de 60,42%. « La plupart, ce sont 90% des femmes dont 58% de jeunes filles dont l’âge est compris entre 3 et 12ans » a-t-elle révélé.
Dans la mise en oeuvre de son projet « Reconstruire notre vie ensemble : stop aux violences domestiques et agressions sexuelles », l’ONG Vivre sans violence bénéficie d’un financement de la fondation Rosa Luxemburg.
PR
Publié le 5-06-2021 dans news.abidjan